mercredi 28 juillet 2010

Nicolas Viel


Cette statue est placée dans une niche de la tour centrale du Parlement à droite de celle de Jean de Brébeuf. C'est une oeuvre de Sylvia Daoust (1902-2004).
Nicolas Viel (?-1625), missionnaire récollet né en Normandie, arrive à Québec le 28 juin 1623. Il passe deux ans chez les Hurons parmi lesquels il étudie la langue et complète le dictionnaire français-huron entrepris par le père Joseph Le Caron. Tué par trois amérindiens, Viel entre dans l'histoire comme premier martyr de la foi en Nouvelle-France.

Jean de Brébeuf


Cette statue est placée dans une niche de la tour centrale du Parlement au dessus de celle de Wolfe. Elle est l'oeuvre du sculpteur Louis-Philippe Hébert.
Né à Condé-sur-Vire en France, Jean de Brébeuf entre chez les Jésuites en 1617 et est ordonné prêtre en 1622. Il débarque à Québec en 1625 pour la nouvelle mission de sa communauté au Canada. Il se rend pour la première fois chez les Hurons en 1626. Pendant trois ans, il choisit d'étudier la langue et les mœurs des Hurons afin de connaître et comprendre ce peuple en profondeur. Il fondera trois missions avant de céder son supériorat au Père Lallemand. L'évangélisation semble porter des fruits. Des épidémies vont être à l'origine d'accusations de sorcellerie contre les missionnaires jésuites. Il retourne en Huronie en 1644. La guerre entre Hurons et Iroquois atteint son point culminant. En 1649, il est capturé par les Iroquois qui le martyrisent à mort avec grande cruauté.
Il a été canonisé par le pape Pie XII le 29 juin 1930.
On le compte parmi les saints qu'on appelle les saints martyrs canadiens.

mardi 27 juillet 2010

Louis Jolliet


Ce modeste monument est érigé à côté de la maison portant le numéro 16 rue du Petit-Champlain.
Cette maison fut bâtie en 1683 par l'architecte Baillif pour le grand explorateur Louis Jolliet qui la posséda jusqu'à sa mort en 1700. Elle est occupée maintenant par le funiculaire qui permet d'accéder à la terrasse Dufferin. Le bâtiment fut restauré en 1978.
Le monument rappelle le souvenir de Louis Jolliet (1645-1700).
Louis Jolliet est né à Québec en 1645. En 1666, il se livre à la traite des fourrures. En 1673, il fit la découverte du Mississippi en compagnie du père Jacques Marquette. Il était cartographe et hydrographe. Il était également commerçant et propriétaire de la seigneurie de Mingan sur la côte nord où il est mort entre le 4 mai et le 15 septembre 1700.
L'historien André Vachon a écrit:
Son éducation poussée, sa culture, la variété de ses talents autant que son courage et son ambition ont fait de lui l’un des fils les plus grands et les plus illustres de son pays. Né en Nouvelle-France, formé dans ses institutions, Jolliet connut, de son vivant, une renommée internationale : en France, en Espagne, en Italie, en Hollande, en Allemagne, en Angleterre, des ouvrages célébrèrent son nom et la découverte du Mississipi. Sans conteste, le Canadien Louis Jolliet est l’une des plus authentiques et des plus parfaites réussites de cette bâtisseuse d’hommes que fut la Nouvelle-France.

Sacré-Coeur de Jésus


Ce monument domine la place du parvis de la belle église Saint-Jean-Baptiste (chef-d'oeuvre de l'architecte Joseph-Ferdinand Peachy), rue Saint-Jean dans le faubourg Saint-Jean.
La statue majestueuse est due au sculpteur Louis Jobin (1845-1928).
Le Sacré-Cœur est une dévotion au cœur de Jésus, en tant que symbole de son amour pour les humains.
À Québec, dans la première moitié du 20e siècle, cette dévotion prit une très grande ampleur grâce à la prédication du Père Victor Lelièvre O.M.I.

lundi 26 juillet 2010

Tours Martello

Tour numéro 1

Tour numéro 2

Tour numéro 4

Le gouvernement britannique craignait une invasion américaine au Canada.
Entre 1805 et 1823 les autorités de la colonie érigèrent quatre tours Martello. Ces tours formaient une ligne de défense continue du côté ouest de la Citadelle.
Trois tours bien conservées nous restent aujourd'hui. La tour numéro 3 (située à l'endroit connu aujourd'hui comme le 300, boulevard René-Lévesque Est) a été démolie en 1904 pour faire place au un pavillon de l’Hôpital Jeffrey Hale.
La tour 1 est située sur les Plaines d'Abraham dans la continuation de la rue Taché près de la falaise; la tour 2 à l'intersection des rues Wilfrid Laurier et Taché; la tour 4 sur la rue Lavigueur en haut du coteau Sainte-Geneviève.

Mausolée de Montcalm



Ce mausolée est situé au coeur du cimetière de l'Hôpital-Général de Québec, boulevard Langelier.
Le 11 octobre 2001, les restes de Montcalm ont été transportés solennellement de la chapelle des Ursulines (où ils étaient conservés depuis 1759) à ce cimetière où reposent ses soldats morts à la bataille des Plaines d'Abraham.
Le général repose dans un sarcophage de granite marqué de son initiale. Le nom de Montcalm est gravé au dessus de la porte qui est ornementée des armoiries de sa famille.

dimanche 25 juillet 2010

Atopie


Ce monument est érigé au centre de la place de l'Université-du-Québec, à l'intersection du boulevard Charest et de la rue de la Couronne. Cette nouvelle place qui embellit le quartier Saint-Roch fut créée en 2003. Elle prolonge d'une certaine façon le Jardin Saint-Roch. La place fut conçue par l'architecte Louis-Daniel Brousseau.
L'Atopie est une oeuvre des artistes Martin Mainguy et Alain-Martin Richard.
Cette oeuvre fait partie d'un projet artistique dont le titre complet est:
l'Atopie textuelle est une cause qui se perd.
Les auteurs expliquent que c'est une manœuvre artistique qui se déroule simultanément sur la planète terre et sur la planète WEB et qui fut lancée le 21 décembre 2000 à Québec. Les participants sont invités à faire circuler autour de la terre des objets de métal, issus de la sculpture perforée, en les transmettant de main à main. Il y a 476 morceaux de sculpture de forme circulaire et aplatie qu´on appelle "palets".

vendredi 23 juillet 2010

Wolfe et Montcalm


Les statues des deux chefs militaires mortellement blessés le 13 septembre 1759 à la bataille des Plaines d'Abraham, Wolfe et Montcalm, et les armoiries du Québec, au-dessus de l'entrée principale de l'hôtel du Parlement.
Les deux statues sont de Louis-Philippe Hébert et ont été installées en 1894.
Les politiciens de l'époque prônaient la bonne entente.
La façade du Parlement est un véritable panthéon des héros célébrés à ce moment (17 français, 5 britanniques).

jeudi 22 juillet 2010

Murale au cerf-volant


Sur un mur aveugle de la rue Richelieu près de la rue Sutherland une heureuse surprise m'attendait: une murale réalisée par des enfants.
Dans le coin inférieur droit il est écrit:
7 juillet 2008
Projet fait par des jeunes du service de garde de l'école St-Jean Baptiste en collaboration avec la quincaillerie St-Jean Baptiste.

Félicitations aux six jeunes artistes, aux onze modèles et à leur éducatrice Johanne L.V. qui a supervisé le travail.

mercredi 21 juillet 2010

Pierre Dugua de Mons


Le monument se trouve au bout de l'avenue Saint-Denis sur la Terrasse Pierre-Dugua-de-Mons (anciennement Terasse Saint-Denis). Il est érigé à l'endroit même désigné "Mont Du Gua" par Champlain.
Il est dédié au sieur Pierre Dugua de Mons (1558-1628), lieutenant-général d'Henri IV pour la Nouvelle-France. Il fit de Champlain son lieutenant et rendit possible la fondation de Québec en 1608.
Ce monument fut dévoilé le 3 juillet 2007. Le buste en bronze est une copie de celui qui se trouve sur le monument érigé en 1904 à Annapolis Royal, N.-E.(anciennement Port-Royal fondée par Pierre Dugua en 1605). C'est une oeuvre du sculpteur Hamilton MacCarthy (1846-1939).

lundi 19 juillet 2010

Canons






Québec possède une grande collection de canons de différents calibres des XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Ces pièces d'artillerie sont d'origine française, britannique, allemande, russe. Ce sont souvent des trophées de guerre. On les retrouve disséminées dans la ville, particulièrement dans le parc des Plaines d'Abraham, dans le parc Montmorency, dans le parc du Cavalier-du-Moulin, à la Batterie royale, dans la rue des Ramparts.
Il ne faut pas trop s'étonner de la chose, car Québec, ville fortifiée, a depuis toujours été un ville de garnison.

dimanche 18 juillet 2010

Mirasse


Devant le 140, Grande Allée Est, une grande sculpture en acier oxydée dont sculpteur Gilles Doyon a donné le nom de Mirasse. Ce cheval roux a fière allure.
Il est du même artiste que "Tempus fugit", son pendant en façade de cet imposant édifice à bureaux.

Tempus fugit


Devant le 140, Grande-Allée est, cette grande sculpture en métal s'impose à notre regard.
Tout en constatant l'écoulement inexorable du temps (tempus fugit), elle rappelle certains faits de notre histoire nationale: la traite des fourrures, nos missionnaires, nos explorateurs; le peuplement de nos campagnes, villes et villages; les moyens de transport indispensables dans ce vaste territoire.
L'auteur est Gilles Doyon.

jeudi 1 juillet 2010

Traversée sans retour


Gros plan sur la sculpture de Pascale Archambault qui domine le mémorial de la guerre de Sept Ans, situé dans le cimetière de l'hôpital général, boulevard Langelier.

Mémorial de la guerre de Sept Ans


Ce monument est situé dans la partie sud du cimetière de l'Hôpital général, boulevard Langelier. Il fut inauguré le 11 octobre 2001 par le premier ministre du Québec Monsieur Bernard Landry.
Entre 1755 et 1760 la guerre de Sept Ans fit plus de 2500 morts à Québec. Sur ce nombre, au moins 1058 soldats et marins surtout français, mais également canadiens, acadiens, amérindiens et britanniques, confiés aux soins des Augustines de l'Hôpital général, succombèrent à leurs blessures ou à la maladie. Selon la coutume de l'époque, ils furent inhumés dans des fosses communes dans ce cimetière et aux alentours.
Ce mémorial que domine l'oeuvre de Pascale Archambault Traversée sans retour rappelle leurs noms.